Une vraie fausse procession religieuse, guidée par les Kopes, passera dans la commune en l'honneur du grand Saint Mars de Locquenay.
Mars de Locquenay était un moine errant qui avait pour mission de convertir au catholicisme ses contemporains dans la campagne profonde à l'ouest du monde Gallo-Romain. Il est arrivé dans notre contrée, en l'an 378. Sa première mission fut malheureusement sa dernière. En réalité nous savons très peu de chose sur son histoire mais après recoupement des rumeurs, des légendes locales et des archives secrètes trouvées au troisième sous-sol de l'église du village, voici ce que nous pouvons dire avec exactitude :
Quand il arriva dans notre région (appelé déjà à l'époque Sapin des Pauvres), il ne rencontra que de drôles de bougres pas très malins, mais très courageux. En effet, les habitants tiraient leurs maigres revenus en pressent avec leurs pieds des pommes de sapin pour obtenir un jus qu'ils laissaient fermenter pendant 3 ans. Ils le revendaient aux contrées voisines sous le nom de Cidre de Sapin. Croyant que sa tache allait se montrer difficile au vu de la rudesse de la vie de ces habitants, Mars de Locquenay fut extrêmement surpris par l'accueil chaleureux qu'il reçut.
Durant 100 jours, 2 fois par jours le matin de 11h30 à 13h30 puis en fin d'après-midi de 18h30 à 21h30, il entra dans chaque foyer pour méditer et convertir avec chacun des occupants. Durant sa mission, il rencontra deux grandes difficultés qui l'épuisèrent énormément.
En effet dans chaque maison, il dû exorciser et chasser deux terribles démons Jboidlo et Jépasoif qui ont pour vocation d'empêcher toutes formes de méditation, quand on lui demanda comment il vainquit ses deux démons, il répondit "c'est juste une question de foie".
Après chaque chaque conversion, de longues méditations et de beaucoup d'exorcismes. Notre saint homme allait se reposer au pied du seul chêne qu'il y avait près du village. A ce moment de l'histoire il existe deux versions officielles, chacune est considérée comme la vraie car nous ne pouvons savoir laquelle des deux est fausse.
La première version (La plus vraisemblable) :
Ce chêne parasité par la gale du chêne produisait ces fameuses billes de bois avec lesquels notre grand moine jouait avec le dos appuyé contre le tronc, c'est pendant cette phase de repos que dieu s'adressa à lui.
La deuxième version (La moins vraisemblable) :
Très éprouvé par ces longues méditations, conversions, exorcisme, notre grand moine arc-bouté contre le tronc du chêne, dégobillait jusqu'à la bile. Au fil du temps en mélangeant, vieux François et patois locale, l'expression devint s'ergotait aux billes qui veut dire tout simplement jouer aux billes, néanmoins c'est pendant cette phase de tourment que dieu s'adressa à lui.
Qu'on accepte l'une ou l'autre version, c'est pour cela que depuis nous jouons aux billes. Pour rendre hommage à notre prophète.
Dans les deux versions, nous ne savons pas exactement ce que dieu a dit à St Mars. Il existe trop d'histoire possible et impossible, d'hypothèse réelle ou pas. Mais après 100 jours et 2 méditations quotidienne à chasser les démons, dieu rappela son fidèle serviteur auprès de lui.
Par la suite les habitants qui avait accueilli St Mars de Locquenay, furent appelés les bon Saintmaritains. Ils firent construire une église là où se trouvaient le chêne.
Fondirent la communauté des Kopes de la congrégation de boisson, mais cela est une autre histoire...
Texte librement inspiré par Frère Emilion.
Les Kopes font partie d'une communauté religieuse non reconnue par l'église. Sans pour autant les répudier, l'église les repousses, en les obligeant à ne pas venir dans les lieux de culte traditionnelle comme les chapelles, les églises, les cathédrales.
Ils les obligent à se réunir, le soir, cachés dans d'autre lieu saint, telle que : les auberges, les tavernes, les pubs, et bars des sports PMU etc.
Ils prient et vénère le grand Saint Mars de Locquenay, en tenue de nuit, bonnet et chemise de nuit, pour ne pas réveiller leur conjoint à leur retour de méditation. Cette tenue est devenue au fil des années un moyen de reconnaissance entre eux. Cette tenue folklorique et toujours de rigueur avec le port du double gobelet.
Un Kope où sympathisant Kope doit toujours être prêt à méditer avec un autre Kope à tout moment, suivant les recommandation de la première disciple et aussi première guide spirituel : La Péro !
Les Kopes ne mènent pas une vie monacale et recluse. Au contraire, ils ont une vie civile. Comme tout à chacun, ils travaillent, se marient, ont des enfants. Pendant ces nuits, ils apprennent les préceptes du grand Saint Mars de Locquenay, méditent beaucoup, et chassent les deux terribles démons Jboidlo et Jépasoif.
La hiérarchie des Kopes de la Congrégation de Boisson possède plusieurs niveaux.
1er niveau : Fotokopes (Pour les Kopes de première année).
2e niveau : Kopis (Pour tout les autres Kopes à partir de la seconde année).
3e niveau : Frère Maitre (C'est l'équivalent du prêtre, de l'iman, du pasteur, du rabbin, etc. On devient Frère Maitre à la demande des autres Kopes qui estime que le Kopi est suffisamment érudit et sage pour diriger et guider les cérémonies. Le Kopi désigné doit se rendre au près du guide spirituel pour se faire, Frère Maitre. Il n'y a pas de durer pour être Frère Maitre, on le reste aussi longtemps qu'on veut. Mais si toutefois le frère n'exerce plus il faut renouveler l'opération pour le redevenir).
4e niveau : Guide spirituel des Kopes (Il possède un titre honorifique. Théoriquement, quand on s'adresse à lui on doit l'appeler "Mon Kope Un de Boisson". Frère et le nom que le Kope s'est attribué. Mais pour des raisons pratique et convivial, on l'appelle juste Frère Morgane, pour le guide actuel).
5e niveau : Frère Maitre Profond (Seuls les anciens guides spirituels peuvent avoir ce niveau. Quand un guide spirituel quitte ses fonctions, c'est sa dernière fonction en tant que guide spirituel. Il se fait auto Frère Maitre Profond. Ils n'ont quasiment aucun pouvoir. Leur fonction est de valider ou pas chaque décision du guide spirituel. De vérifier que "Mon Kopes Un de Boisson" reste dans l'éthique du Kopisme).
Afin de voir s'il reste de bons "Bons Saintmaritins", Les Kopes solliciteront auprès des habitants de Saint Mars de Locquenay quelques victuailles (Rosé, Saucisses, merguez...) pour les partager le soir même avec tous les bénévoles des 24 Heures de la Bille.
Les Kopes et le Comité des Fêtes de Saint Mars de Locquenay vous remercient d'avance pour votre générosité !
Comme l'a dit un jour le grand St Mars de Locquenay : “S'il n'existe qu'un seul Kope un de boisson au yeux du créateur et de moi-même, nous sommes tous des Kopes un de boisson et si tout les Kopes un de boisson se tenaient la main, il y aurait la paix dans le monde !“